MONTSEGUR
Omraan Mikhaël Aïvanhov
QUÉRIBUS
martes, 24 de diciembre de 2019
BOGOMILOS-CÁTAROS, las corrientes gnósticas.
"Cuando todo un pueblo se decanta por la luz, el cielo le envía personas nobles y honradas, que los gobiernan y que les traen bendiciones. Pero si se da el caso, de que los gobernantes del país se comportan como déspotas, sin que el pueblo tenga ni siquiera el derecho, a lamentarse, ese pueblo tiene que saber, que es él mismo el culpable de ello. ¿Porqué, durante varios siglos, fué Bulgaria ocupada por los turcos? Porque ahí a los Bogomilos se les asesinó y se les obligó a huír, en vez de escucharles. En consecuencia vino la oscuridad. Los turcos se volcaron sobre el país, y reprimieron al pueblo durante cinco siglos. Cuando un pueblo rechaza la luz, tiene después que pasar por muchas desgracias, pagando caro por ello. Eso es una ley, eso os lo puedo asegurar, aunque la gente no esté acostumbrada a oír tales comparaciones. Nunca se debe rechazar la luz, si aún así se rechaza, hay que pagar, más temprano o más tarde, por ello."
(Omraan Mikhaël Aïvanhov, "La era de acuario y la edad de oro", traducción propia)
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"Peut-être, en ce début du XIIIe siècle, la chrétienté a-t-elle eu un choix à faire. Elle a mal choisi. Elle a choisi le mal. Ce mal a porté des fruits, et nous sommes dans le mal."
(Simone Weil, 1942)
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"L'issue vers l'avenir est ailleurs: il connâit assez le lien charismatique, l'attachement profond, vital, amoureux peut-on dire -dans les plans supérieurs de l'âme et des forces de vie- qui ce sont développés entre les disciples et lui. Certes, il sera trahi, renié, il le sait -il n'est d'ailleurs pas nécessaire d'être prophète pour s'attendre à cela, venant des hommes -cependant, il pense probablement aussi que, par la réalité de ce lien, il a suffisamment préparé le terrain de ces âmes qui lui sont dévouées pour espérer que la graine de son sacrifice y pourra germer, puis s'accroîte et doner naissance à un grand arbre. Concernant tout ce qui pourrait se greffer sur cet arbre de pouvoirs abusifs, d'oppressions fanatiques et d'horreurs hypocrites, on n'imagine pas qu'il ait pu les ignorer. La puissante et cynique caste sacerdotale régnant sur le Temple de Jérusalem, assise sur la Loi de MOÏSE, ne démontrait d'ailleurs que trop l'inévitable processus clérical qu'il avait dénoncé et combattu. Mais le Rabbi, par son sacrifice, voulait faire naître un "arbre nouveau" et nulle part dans le N-T ne s'exprime le souci qu'il aurait pu avoir de l'avenir de cet "arbre". On ne peut comprendre ce silence qu'en prenant radicalment au sérieux la parole de JÉSUS: "Le Royaume de Dieu est en vous." (Lc. 17,21). "L'arbre" qu'il voulait semer ne devait conduire qu'à la floraison spirituelle des âmes, en aucune manière à une institution terrestre et juridique.
Les disciples qui, lors de la "Transfiguration", en "présence" de JÉSUS, ÉLIE et MOÏSE, "étaient accablés de sommeil", alors que PIERRE proposait déjà:
"Maître, faisons donc trois tentes, une pour Toi, une pour MOÏSE, une pour ÉLIE: il ne savait ce qu'il disait" (Lc. 9,33)
les disciples trahiraint eux-mêmes, en partie inconsciemment, le "gran arbre" que leur Maître voulait semer par son sacrifice. Tous les Spirituels, dans l'esprit de l'Évangile de Thomas, proposeront de reconnaître le "Royaume de Dieu" à l'intérieur des âmes: ils ne furent guère entendus en ce "monde" que JÉSUS rejette catégoriquement du début à la fin des Evangiles. Et la parole d'Alfred LOISY dans L'Évangile et l'Église (Paris, 1902), résume ce qui s'est assé: "JÉSUS avait annoncé le Royaume de Dieu, et c'est l'Église qui est venue." Mais, s'il est vrai que le Christianisme institutionel a encombré l'historie en s'efforçant de l'accaparer, il n'en existe pas moins un autenthique courant de Spirituels, généralement persécutés par les Églises de pouvoir, qui cherchèrent sincèrement "le Royaume" et auquel participèrent les Cathares en leur temps..."
(José Dupré, "Catharisme et Chrétienté")
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"Wenn sich ein ganzes Volk für das Licht entscheidet, schickt der Himmel ihm edle und ehrenhafte Menschen, die es regieren und ihm Segen bringen. Kommt es jedoch vor, dass die Führer des Landes sich als Despoten aufführen, ohne dass das Volk noch das Recht hat, sich zu beklagen, so muss dieses Volk doch wissen, dass es selbst schuld daran ist. Warum war Bulgarien mehrere Jahrhunderte lang von den Türken besetzt? Weil man dort die Bogomilen umgebracht und sie gezwungen hat zu fliehen, anstatt auf sie zu hören. Daraufhin ist die Finsterniss gekommen. Die Türken sind eingefallen und haben das Land für fünf Jahrhunderte lang unterdrückt. Wenn ein Volk das Licht vertreibt, muss es danach durch mancherlei Unglück teuer dafür bezahlen. Das ist ein Gesetz, das kann ich Euch versichern, obgleich die Leute nicht gewohnt sind, solche Vergleiche anzustellen. Niemals darf man das Licht zurückweisen, sonst muss man früher oder später dafür büssen."
(Omraan Mikhaël Aïvanhov, "Der Wassermann und das goldene Zeitalter")
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